L’entretien professionnel
La loi du 5 septembre 2018 renforce le droit de chaque salarié de bénéficier tous les 2 ans d’un entretien professionnel à l’initiative de l’employeur quelle que soit la taille de son entreprise.
Les modalités de l’entretien professionnel sont précisées par la réforme :
- A l’embauche : l’entreprise informe le salarié sur les modalités de l’entretien professionnel
- Tous les 2 ans : Entretien professionnel
Il s’agit d’un entretien sur les perspectives d’évolution professionnelle du salarié. Il doit constituer l’occasion pour l’employeur de fournir au salarié des informations sur la Validation des acquis d’expérience (VAE), le Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) et le Compte personnel de Formation (CPF).
Un document est rédigé par l’employeur dont une copie est remise au salarié.
La loi permet qu’un accord collectif d’entreprise aux deux branches puisse prévoir une périodicité différente.
- Tous les 6 ans : Etat des lieux
Cet état des lieux est l’occasion de réaliser une appréciation du parcours du salarié, et établir si celui-ci a bénéficié des critères ci-dessous.
A titre dérogatoire, l’état des lieux en 2020 des salariés entrés dans l’entreprise en 2014, auront le choix de respecter les nouveaux critères (Cas 1) de la loi Avenir Professionnel ou les précédents critères (Cas 2) en vigueur avant cette loi.
Cas 1 : nouveaux critères
– Avoir bénéficié des entretiens professionnels tous les deux ans ou selon une cadence convenue par accord d’entreprise
– et d’avoir bénéficié d’au moins une formation autre que celles obligatoires pour l’exercice d’une activité ou d’une fonction.
Cas 2 :
– Avoir suivi au moins une action de formation
– Avoir acquis des éléments de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience (VAE)
– Avoir bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsque le salarié n’a pas bénéficié, durant les 6 ans précédents des nouveaux critères (Cas 1) ou des précédents (Cas 2 à titre dérogatoire), il bénéficie d’un abondement de son CPF versé par l’entreprise.