Transformation des dispositifs d’accès à la formation
Les dispositifs évoluent avec pour objectifs de faciliter l’accès à la formation tout au long de la carrière et d’en renforcer la qualité.
Contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation, Pro A, Compte Personnel de Formation, Plan de développement de compétences… découvrez l’essentiel des évolutions.
Le plan de développement des compétences
Zoom sur l’entretien professionnel
La loi du 5 septembre 2018 renforce le droit de chaque salarié de bénéficier tous les 2 ans d’un entretien professionnel à l’initiative de l’employeur quelle que soit la taille de son entreprise.
Les modalités de l’entretien professionnel sont précisées par la réforme :
- A l’embauche: l’entreprise informe le salarié sur les modalités de l’entretien professionnel
- Tous les 2 ans: Entretien professionnel
Il s’agit d’un entretien sur les perspectives d’évolution professionnelle du salarié. Il doit constituer l’occasion pour l’employeur de fournir au salarié des informations sur la Validation des acquis d’expérience (VAE), le Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) et le Compte personnel de Formation (CPF).
Un document est rédigé par l’employeur dont une copie est remise au salarié.
La loi permet qu’un accord collectif d’entreprise puisse prévoir une périodicité différente.
- Tous les 6 ans: Etat des lieux
Cet état des lieux est l’occasion de réaliser une appréciation du parcours du salarié, et établir si celui-ci a :
– Suivi au moins une action de formation ;
– Acquis des éléments de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience ;
– Bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.
NOUVEAU ! Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsque le salarié n’a pas bénéficié, durant les 6 ans précédant l’entretien de bilan, de tous ses entretiens professionnels et d’au moins une formation autre qu’une formation obligatoire (celle visant à l’adapter à son poste de travail ou à le maintenir dans l’emploi au sein de l’entreprise), il bénéficie d’un abondement de son CPF versé par l’entreprise.
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